Geôlière est l’absence par : Maissa Boutiche – Alger – Algérie 1 décembre 2018 Maissa Boutiche Que dois-je te dire, que dois-je écrire ? Je n’ai que mon cœur et ma féminité sensible à t’offrir Et mes sentiments de dentelles et de soie Pour cacher le mal qui, en moi, dessine. Quand à mes peines et ma souffrance, Je les garde pour moi. Elles m’accompagnent sur mon chemin Quand traîne, usé, mon pas Je la laisse sur ma peau nue, écrire ! Dois-je verrouiller mon cœur à double tours Ou m’isoler pour apprendre à ne plus t’aimer, davantage Comme, je l’ai fait toujours ? Dois-je emprisonner mes larmes Et faire de mes yeux, un lac d’eau Pour abreuver et aguerrir la soif des oiseaux ? Dois-je étouffer mes sanglots ? Qui sont lames de couteau Ou éradiquer de mes sentiments le verbe « amour » Et de ma vie l’effacer ? Mais il s’avère que ce n’est pas la solution propice Et ne répond nullement à tant de questions ! T’en fais pas, je prendrai mon mal en patience, J’attendrai le temps qu’il faut Et toute ma vie, s’il le faut Ton retour un jour au berceau. Je me blottirais alors dans tes bras, Me réchauffera le sourire de tes beaux yeux, bleus Et tans pis, si je meurs D’ici peu ! Je ne fais qu’estomper par ma foi La douleur qui a eu gain de cause sur moi. Je me ceinture le ventre pour chasser la peur. Je ne dors que d’un œil, tant me lacère la douleur. Je prie pour apaiser mon cœur Impuissante devant tant de d’événements. 2018-12-01 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet