“Ô poésie ! ” Traduction du poème Amarg du chanteur amazigh Ali Chouhad par : Hassan Oumouloud -Agadir -Maroc 23 juin 2018 Ali Chouhad Hassan Oumouloud Brève biographie : Ali Chouhad est un artiste chanteur amazigh marocain . Sa longue carrière musicale le dote d’une célébrité inouïe au Maroc. Spécialiste du style Archach ( pluie fine), ses chansons débordent de douceur , de profondeur philosophique et d’espoir. Primé à maintes reprises, ce chanteur , encore vivant , reste une véritable référence de la chanson amazighe engagée . Ô poésie ! Ô poésie ! Les vers ne font guère mal pour être blâmés Ni moins font fortune pour être bien loués Ce n’est point le oisif qui fait telle beauté C’est se mettre debout à la cour des doués Il en faut bien deux mains pour tenir le pilier Tout manchot n’a rien d’autre que poser fardeau ! Ô poésie ! Je ne gronde toujours que ce cœur qui t’adore Le fouet du malheur me cuit de tous côtés Front séché , de braise en braise , mauvais transport Mes yeux ,suintant du sang, à jamais ne tarissent Dévorés des souris , mes amendes pourries Et les oiseux sauvages chantent des cantiques ! Ô poésie ! Je serre ma patience entre mes bras lassés Trop vécu ni mourir ne me serre plus le cœur Mon zèle seul suffit à finir ce chemin La besogne des vers ne tarit ni ne meurt Ô poésie ! Combien me faut-il de temps à prévenir Un troupeau qui au sommet affreux s’accourt Je n’ai plus de soucis , je n’attends plus le pire Qu’il chute dans le gouffre sans le moindre secours ! Ô poésie ! Les vers ne font guère mal pour être blâmés Ni moins font fortune pour être bien loués Ce n’est point le oisif qui fait telle beauté C’est se mettre debout à la cour des doués Il en faut bien deux mains pour tenir le pilier Tout manchot n’a rien d’autre que poser fardeau ! Ô poésie ! Je ne gronde toujours que ce cœur qui t’adore Le fouet du malheur me cuit de tous côtés Front séché , de braise en braise , mauvais transport Mes yeux ,suintant du sang, à jamais ne tarissent Dévorées des souris , mes amendes pourries Et les oiseux sauvages chantent des cantiques ! Ô poésie ! Je serre ma patience entre mes bras lassés Trop vécu ni mourir ne me serre plus le cœur Mon zèle seul suffit à finir ce chemin La besogne des vers ne tarit ni ne meurt ! Ô poésie ! Combien me faut-il de temps à prévenir Un troupeau qui au sommet affreux s’accourt Je n’ai plus de soucis , je n’attends plus le pire Qu’il chute dans le gouffre sans le moindre secours ! Hassan oumouloud -Agadir -Maroc 2018-06-23 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet