Deux nouveaux poèmes d’Ahmed Safir- Fès –Maroc 23 mai 2018 Ahmed Safir A mon enfant Mon enfant Sais-tu que dans mon cœur Seul toi Tu fais la loi, Tu me mets en émoi, Tu me combles de joie, Tu me fais peur parfois. Ton rire Comme le son d’une lyre Calme mon ire Et me fait sourire Malgré moi. Mon enfant Être près de toi Est mon plus grand désir. Vœux pour mon pays J’ai vécu longtemps En pensant à chaque instant Qu’enfin il est temps Que mon pays change Ces coutumes qui dérangent, Qui nous plongent dans la fange. J’ai connu la première constitution, J’ai vécu les premières élections, J’ai assisté à plusieurs arrestations, A des exils et des disparitions, A de sommaires exécutions, A l’état d’exception. Puis d’autres élections Qui revenaient à répétition, Qui n’ont pas aboli l’abolition. Chaque fois on nous dit C’est la période de transition. Chaque fois on nous prédit Une imminente libération. Rien pourtant ne vient. Nos voix ne servent à rien. Nos élus votent des lois Qui nous appauvrissent chaque fois. Ils usent des subtilités du droit Pour avoir des privilèges de choix. Et ça continue . Celui qui paie c’est moi et toi. Nous espérons voir le jour Où nous serons égaux devant la loi. 2018-05-23 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet