Deux nouveaux poèmes d’Ahmed Safir – Fès –Maroc 8 mai 2018 Ahmed Safir Délire J’ai fait du nuage Une guitare Pour te chanter Une sérénade. Pour dissiper Tes ombrages J’ai apprivoisé La lune. Assis sur ma dune, J’égrène les étoiles Une à une Pour sertir Un diadème Et te l’offrir Ma reine. J’ai battu le rappel De milliers d’oiseaux Perchés sur arbres Et roseaux Pour t’offrir Dans une ambiance De délire Le plus beau Des concerts. Les enfants de la rue Regarde mon enfant Comme toi Ce sont des enfants Mais. .. Ils n’ont ni gîte Ni toit, Ils ont chaud. Ils ont froid. Ils n’ont jamais Connu la joie. Ils vivent dans la rue, Se nourrissent de détritus. Ils n’ont pas le choix. Des prédateurs Ils sont la facile proie. Ils ne sont protégés Par aucune loi. Ils sont toujours Aux abois. Ils ne connaissent pas l’école. Ils sont pépinière pour les geôles, Victimes des abus et des viols. Leur vie n’est pas drôle. Ils n’ont besoin Que d’un peu de chaleur, D’un peu de soins Pour les mettre en valeur Hélas, par malheur Ce vœu est si loin ! 2018-05-08 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet