Quatre nouveaux mini-poèmes de Suzanne Ibrahim – poète syrienne résidant en Suède 1 mai 2018 Suzanne Ibrahim La poésie te veut enfant. La poésie te veut enfant. La vie te veut renard. Le poète est toujours perdant ! Un soleil Un soleil masse les doigts froids de l’arbre Toutes mes demeures sont provisoires Toutes mes demeures sont provisoires Et les stations ne sont que des stations. En ce qui me concerne, je préfère l’amitié du chemin. Ma demeure est : Le seuil d’un ennui, La porte d’une question Et une route relayant une autre Se convertissant toutes à moi ! Je suis entassée Je suis entassée Entre le rêve et la folie Tel un ancien message Introduit secrètement par un prophète Que l’on a exilé Avant qu’il ne manifeste ouvertement L’Ordre de son dieu ! Ils sont « nombreux » en « moi toute seule » Tel un code dans une seule cellule ! 2018-05-01 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet