Quatre nouveaux mini-poèmes de Suzanne Ibrahim – poète syrienne résidant en Suède

Suzanne Ibrahim

La poésie te veut enfant.
La poésie te veut enfant.
La vie te veut renard.
Le poète est toujours perdant !

 

Un soleil

 

Un soleil masse les doigts froids de l’arbre

 

Toutes mes demeures sont provisoires

 

Toutes mes demeures sont provisoires
Et les stations ne sont que des stations.
En ce qui me concerne, je préfère l’amitié du chemin.
Ma demeure est :
Le seuil d’un ennui,
La porte d’une question
Et une route relayant une autre
Se convertissant toutes à moi !

 

Je suis entassée

 

Je suis entassée
Entre le rêve et la folie
Tel un ancien message
Introduit secrètement par un prophète
Que l’on a exilé
Avant qu’il ne manifeste ouvertement
L’Ordre de son dieu !

Ils sont « nombreux » en « moi toute seule »
Tel un code dans une seule cellule !

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