Deux nouveaux poèmes de Mouina El Achari –Rabat –Maroc

L’hiver se rachète,
L’été lui prête
Un brin de soleil,
Les sens s’émerveillent.
Une journée printanière
Sous la chaleur, mais fière,
De combler les cœurs
Après une longue aigreur.
La terre en fête
Ornée des pieds à la tête,
Par ses meilleurs bijoux
Pour tous les goûts.
Les chants  proviennent
De toutes les scènes,
Les papillons en jeux de lumières,
Égaient et éclairent.
Cher printemps, merci
D’avoir permis,
Ce beau rachat enchanteur,
Sous la merveilleuse chaleur !

Je suis un citoyen

Je suis un citoyen perdu.
J’attends votre réponse.
Mon adresse est partout étendue.
Je me contente de mon silence, ma patience
Et ma fortune, une terre perdue.
Je n’ai pas peur de la pauvreté,
Mais la brume m’effraie,
Et de l’absence de votre intégrité,
Je suis tellement inquiet.
Messieurs vous avez gouverné,
Raison on vous a donné,
Ma révolution était..
Le butin pour votre majesté,
Rien ne compte plus que ma fierté,
Je vous laisse tout,
Mais laissez-moi ma patrie
Et dites ce que vous voulez.
Je suis heureux de ne pas être,
De ceux qui s’intéressent aux titres,
Je ne serai jamais parmi vous,
Dieu et le temps me sont témoins.
Mon seul rêve
Est d’avoir une patrie,
Sans guerres ni multiples peines,
A vous les postes et les profits,
Mais je vous en prie,
Laissez-moi la patrie.
Patrie mon amour, ma gloire
Et ma couronne,
Tu es la fierté du citoyen,
Du militant et du politicien.
Tu es plus belle, plus chère
Et plus majestueuse que les sièges.