Il extrait les esses du cœur à l’aube.
Une plume s’entretient avec lui.
Ô fils de la lumière,
Où est le brandon de la passion ?!!
Orphée a dompté ta flamme.
Les racines froides et humides
T’ont offert leur fumée épaisse.
Ta fumée provient d’une brulure incomplète
Tes nuages regroupés autour de tes bornes
Ne sont qu’une simple flamme éteinte et une fumée.
L’encens de ma caverne suscite des frissons
Qui envahissent les bribes de l’âme
Parce que je suis l’éparpillée
Dans les coins d’un poème,
Je suis l’unique autiste tel un phare.
Je traîne mon cœur derrière moi vers ma caverne
Là où la voix est sans écho
Là où je suis la cité destinée
Aux odeurs de cette mort.
La mort ô mon père peut être une rime.
Elle peut être une voile .
Je m’adresse à toi
Pour que je m’entende !
Ô autisme ,
Je suis le minaret d’une mosquée démolie
Où le vent appelle à la prière aux temps vides.
Le tonnerre s’éparpille dans la soif censurée Du cœur au profit de la douleur.
Quel entrave ô fille de l’âme ?
Où sont l’eau, l’expression exécrée et les trous de la flûte fermée ?
Lève-toi pour te rassembler
Et façonne-toi un squelette
Avant que les chiens sauvages ne se nourrissent de tes membres épars !
Prends en exemple la veuve noire
Monte sur le réseau !
Couvre les provisions de l’hiver !
Entreprends ta symphonie
Et sois pastorale !