Un bouquet de mini-poèmes de Lyna Takla -Damas – Syrie 26 mars 2018 Lyna Takla Est-ce son violon qui a pleuré… ? Est-ce son violon qui a pleuré quand il a été assailli par le pays ? Prise dans ton parfum Prise dans ton parfum Dans l’espace d’une petite chambre, A l’affut de la pluie de papillons Pour tisser une veste qui couvrirait ton nombril, Celui qui séduit la distance Ente mes doigts et mes doigts. Je accouché de la … stupéfaction ! Chaque fois que je veux voir la mort Chaque fois que je veux voir la mort toute nue, Les commencements m’étreignent, De l’amour jusqu’aux saisons mûres Dans mon sang Au point où je saisis que les fruits et les arbres grossiers N’amènent pas à l’abstrait Mais ils font de la mort une silhouette Dormant derrière les collines Et portant les égratignures de la vie ! Aucune nuit Aucune nuit ne garde son sommeil, Ni aucun mot. Seulement Deux seins Qui gouttent Gou…tt…ent Et qui sont intimes La nuit de Damas La nuit de Damas, c’est des toits qui somnolent à contre cœur, Des bigarades Et une douleur de poètes salée avec des pistaches et des pergolas, Des bruines jouant avec l’air Et rampant dans la périphérie des couleurs. La maîtresse part pour son mari. La flûte se tait Et le poème…pleure ! 2018-03-26 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet