Je n’ai plus de larmes pour pleurer par : Maissa Boutiche – Ain Benian- Alger – Algérie 14 mars 2018 Maissa Boutiche Ne t’en fais pas, viendra ton jour Et tu souffriras plus que moi à ton tour Tu ne m’as pas épargnée de la souffrance Tu m’as jeté dans ta cage oû hurle le silence Et mis la face au mur… Tu m’as dénudé de tout Mais, vu mes origines Mon éducation, mes us et coutumes Et mes nobles racines Je te dis en toute franchise Je me suis assez tue J’en ai tant subi J’ai versé assez de larmes Qui ont meublé mes jours Et venu le temps où ma fierté te dit: Assez de me faire souffrir… J’ai répété tout long de mes ans Je vais jeter aux cendres son amour Mais, accourt la raison dit :-ne précipitons pas les choses Essayons encore, peut être qu’il va changer Un de ces beaux jours ? Et le temps finira par guérir toutes les blessures… J’ai emprisonné ma sagesse, sans nom Et la balance de mes sentiments J’ai comptabilisé mes maux et chagrins Je les ai mis à jour et au grand jour J’ai constaté que le bilan est bien trop lourd… Les bleus sont devenus factures Qui crient sur mes rondeurs, mes ans Et noircissent mes jours Et tu ne fais que brûler de sang froid mes plus beaux jours … Le cœur en lambeaux Et l’âme un tombeau Et le temps ne fait qu’accentuer les blessures Faites par l’amour geôlier et bourreau… Finies la soumission de mon statut, L’abolition de ma féminité. J’ai pris ma décision De ne plus être l’amante de tes caprices De ta haine et de tes vices Tu as été un bon acteur Au théâtre de mon cœur femelle Qui a clôturé la scène, A baissé le rideau Et a fermé ses portes à double tour & pour toujours A ton amour, Vautour. 2018-03-14 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet