Telle une nuit blanche par : Ouarda Baziz Cherifi – Alger –Algérie

Ouarda Baziz Cherifi

J’ai donné le blanc de mon âme à tout le monde même à ceux que le noir habite et hante.

Aujourd’hui, le blanc est toujours en moi mais savoir que je l’ ai offert à certains me fait honte.

J’ai vécu comme j’ai pu, en montrant mon blanc et en gardant en moi ce noir qui connait ma vie et la raconte.

Rendre heureux les autres est ma priorité et je la regarde, fascinée, telle une lueur qui monte.

Et, j’irais dans ma tombe, après avoir vidé mes puits, toute de blanc vêtue.

Suivront mon cœur, mon esprit, ma dignité, mon âme, mes principes , mes rêves déchus.

Je ne pleurerais pas. Car, des pleurs, il ne m’ en restera plus.Car, du temps, il n’ en aura plus.

Et, j’irais aussi blanche que ma nuit, aussi pieuse que ma foi.
Et, dans mon sommeil , je me prédis
des jardins d’œillets blancs et roses à
la fois.