Quand on a que les paroles pour s’entretuer
Se déchirer et nous mener la guerre
Je crie mon ras le bol d’être tout le temps séquestrée
Impuissante à défendre mes droits légitimes
Une bataille qui s’avère d’avance perdue
Je bats en retraite m’emprisonnant dans le silence
Et au temps qui passe, ne fait guère de bruit
Je me confie
Ma colère est comme l’eau mourante des aqueducs
Et je brûle de mes déchirures, déchiquetée
Du feu encore doux du sein de la bougie…
Je suis lecteur du récit que le présent, cible
Et le passé m’a complètement oubliée
Je narre l’histoire à rallonge
Le guide amertume compagnon de voyage
Le facteur et l’acteur du temps
Sur une scène de théâtre de la vie, presque vide…
J’affronte la descente vers le néant
Avec mes courbatures
Je suis de celles,« parce que les morts sont morts
On n’arrête pas de les aimer »
Je m’adosse à chaque mur décrépi, immobile et figé
Mâtiné d’un peu du passé et d’un présent agressif
Un violon qui réverbère la mémoire
Et ses ténèbres froides et remuantes
Qui flottent entre ciel et terre et que le réel disloque
Seul le rêve permet des miracles à défaut d’une consolation…
Abolissant les frontières, errant sur les rives
Je suis ce rai de lumière et d’ombre qui développe
Toute la peinture
Et la beauté qui conjugue l’absence dans un tableau
Je rassemble en gerbes ces étincelles dispersées
Qu’il faut aller chercher là où elles se trouvent
Dans l’espace et dans les pas du présent, qui s’affrontent
Superbe. “Quand on a que l’amour à offrir pour tracer un chemin ” Il n’y a que le poète qui quand l’amoureux incompris se sente torturer jour et nuit lui pose les questions et trouve les réponses que lui seul comprend..
Ravie de ta visite Azzou Azzou. Ton commentaireest rai de soleil. Amitié.
Un plaisir à chaque fois renouvelé de vous lire Lady poétesse. Amitié réciproque. Vos odes qui le sont et nous réchauffent toujours.
Votre élan Azzou Azzou est des plus magnifiques. Merci du fond du coeur.