Le désespoir est plus haut que l’arbre par :Furat Esbir – poétesse syrienne résidant en Nouvelle-Zélande 18 février 2018 Furat Esbir Chaque fois que j’essaie de cueillir un fruit, Ses épines me piquent, Il se défend par le charme. Le désespoir est plus haut que l’arbre. Chaque fois que j’essaie de monter, Je tombe Et les cailloux de la terre me blessent. Chaque fois que je pleure, Ma mère m’avise avec son discernement : « Ne joue pas avec l’arbre ! …». Le désespoir est plus haut que l’arbre, Plus long que ma main, Et plus leste que mon pied. Et lorsque je remporte une course, Je me trouve déjà réveillée de mon rêve. Le désespoir est plus haut que l’arbre. Le désespoir est plus haut que l’Himalaya. Et chaque fois que je tends la main Pour cueillir un fruit, Ses épines me piquent ! 2018-02-18 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet