Pour que je n’oublie pas ! par :Furat Esbir poétesse syrienne résidant en Nouvelle-Zélande

Furat Esbir

 

J’ai parcouru des chemins argileux

Et lorsque j’y suis revenue pour m’en souvenir,

Le temps m’a devancée et a marché dessus.

Ils faisaient signe à la fumée qui montait au ciel de la ville.

A ce moment, je respirais profondément

Et tremblais comme un oisillon.

J’ai dit à l’arbre dont les fruits sont tombés :

« Je recueillerai tes fruits un à un et les déposerai dans la cour de la maison ».

Il secoua ses branches légèrement et dit :

« Oh, comme tu es fidèle ô femme !

Je resterai ici

Et je te porterai à un autre endroit ».

La femme n’était pas assoiffée d’eau.

Ell s’était asséchée

Et devenue une étoile qui brille

Dans toute source d’eau !

 

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