Pour que je n’oublie pas ! par :Furat Esbir poétesse syrienne résidant en Nouvelle-Zélande 11 février 2018 Furat Esbir J’ai parcouru des chemins argileux Et lorsque j’y suis revenue pour m’en souvenir, Le temps m’a devancée et a marché dessus. Ils faisaient signe à la fumée qui montait au ciel de la ville. A ce moment, je respirais profondément Et tremblais comme un oisillon. J’ai dit à l’arbre dont les fruits sont tombés : « Je recueillerai tes fruits un à un et les déposerai dans la cour de la maison ». Il secoua ses branches légèrement et dit : « Oh, comme tu es fidèle ô femme ! Je resterai ici Et je te porterai à un autre endroit ». La femme n’était pas assoiffée d’eau. Ell s’était asséchée Et devenue une étoile qui brille Dans toute source d’eau ! 2018-02-11 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet