Quand la nuit, tombe de sommeil par : Maissa Boutiche – Ain Benian – Alger- Algérie

 

Coiffe de chignon sa chevelure noire de jais,

D’un geste las met son déshabillé, 

Jette d’un revers gauche sa robe de princesse noire

Qui atterrit au pied du lit.

Elle donne congé aux étoiles

Comme des militaires regagnant  leur dortoir

Et le silence est total, le monde s’est endormi…

 

Mère nature prépare ses fanfares.

Les oiseaux gazouillent se préparent

A quitter leurs nids.

L’aube embrasse la ville, la réveille d’une bise de ses rais.

La ville se fait une beauté, se met devant le miroir.

Telle une princesse, elle se maquille,

Trace ses beaux yeux bleus  de liner,

Met sa robe bleue et ses talons aiguilles,

Sort au grand jour telle une Majesté

Elle est saluée, par sa cour,

Ces habitants  qui sortent de leur lit,

Qui envahissent ses arrêts et ses rues

Dans les bras chacun serre son rêve

Et dit bonjour la vie…

 

Belle est mon Alger la blanche

Au regard candide tel un ange

Öu les cœurs entre ces cils dansent

Et tant de rêves sur sa poitrine, sont endormis… 

 

Oh toi ma ville à la beauté envoûtante

Qui ose ne pas t’aimer ?

Dans tes bras, je suis un chasseur de rêves

Veux-tu bien m’aimer ?

Sur tes lèvres, je suis odes d’amour de poétesse

Ivre en tes vagues ondulées. 

Mon pas sur ta terre est un sceau d’un printemps vert

Où  j’écris ma mémoire 

Et mon amour pour toi est hymne de liberté…

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