Trois nouveaux poèmes de Fatima Maaouia – poétesse tuniso-algérienne –Tunis- Tunisie 13 octobre 2017 Fatima Maaouia Ne te mêle surtout pas de l’espoir Ne te mêles surtout pas de l’espoir Il n’est pas souvenir lointain Mais, fait rare Le seul Souverain Auquel il faut encore croire. S’il est en retard Ce soir Ce n’est pas d’une histoire Ce qui est certain C’est qu’il est sur la route. Y a si longtemps, si longtemps Que vents, pluie Tirs aux flancs Retour de bâton Et toutes sortes d’ennuis Ont mis à rude épreuve Son imperceptible ferveur. Mais malgré désenchantement Et peur Il vient… Avec le printemps… A point La colombe sur l’épaule. Il vient De pôle en pôle La lumière du jour plein Les mains Olivier azur au poing. Il vient Du soleil Dansant au coin de l’œil Taquin. Il vient Mais tiens-toi bien ! Ce n’est pas demain la veille. Il attend que tu l’accueilles… En donnant du tien Car il s’agit bien Pour ne plus marcher Au noir De reconquérir le marché De l’espoir Enlève pierres et rocaille Désherbe le jardin ! Ouvre-lui la porte qui ne fait que grincer Oins l’huis et les joints coincés De coin en coin ! Astique un brin Les grains de beauté Ensevelis ou crottés De tous côtés De ton côté humain ! Ravive le teint Du matin éteint Joins les mains Il vient. Pesst ! Help ! Père Noël, Père Noël,Par ici ! Pesst ! Help ! Père Noël, Père Noël, Par ici ! Tu sais, Le prix Nobel J’en veux aussi Mais plus joli … Et tout coloré Du prix du pigment des plaines Pulpe qui saigne Avec Des grains de beauté En vrac De toute beauté De tous les côtés : Irak, Lybie, Syrie, Yemen… Hymen éventré … Eclat Au-delà Même Du Tibet, Algérie, Mali et de la lointaine Ukraine Et puis Veines aux arrêts … Qui se promène … Sans vie Du sang de GAZA, passion de lait édulcoré Agrémenté d’un joli nœud doré. Je ne crois pas un instant au mauvais œil Je ne crois pas un instant au mauvais œil Pas un instant je ne crois… Je crois Au frisson Mortel suçon du scorpion. Je touche une croix … Plusieurs fois…à la fois Bois ou pas… Je n’y crois pas ! Vous n’allez tout de même pas Des fois Me faire croire à cette histoire à la noix Ou plutôt à la poix ? Non je ne crois pas… Que je crois au mauvais œil Dont le froid à vue d’œil croît … – Enfin…je crois… D’ailleurs, je l’ai toujours à l’œil… Et à chaque fois, Que son venin Advient Je lui bats froid… Et envoie valser le malin au loin Non, du tout ! Je ne crois pas du tout au mauvais œil… Enfin, pas…à chaque fois… Mais le sorcier, mauvaises intentions Oeil, perpétuel Iris à sévices Et mauvaises actions En service … A croire … Qu’il me surveille de l’œil… Lui, a tout l’air Dur comme fer De croire en ma terre Qui ne fait que choir Son cerne, erg terne Qui lorgne, grille, taille et rogne Sans vergogne Elan et firmament A dû… lui taper à l’œil… Et le bon ! Le lieu N’y a vu que du feu ! Jugez- en, un peu ! Par monts…entiers Et à ciel ouvert Comme miel Y prospère Le gel Du preux A l’infini Geysers Cris, insomnie Absurdité Grogne, fiel Et cécité 2017-10-13 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet