Aux matins grisonnants de l’automne,
La vie se déroule en un flou prisme.
J’entraperçois à travers un isthme,
Les reliques des nuits monotones.
Nonobstant, je bèche les sillons,
Au-delà de la menue lucarne,
D’un souvenir qu’un ciel gris incarne
Avec un vent froid et trublion.
M’évitant un haut-le-cœur navrant,
Je perçois à travers ma fenêtre,
Une gaie mélodie qui fait naître
En moi des souvenirs enivrants.
Au dehors, la nature s’endort
Lentement. Sous les cris des moineaux,
Dans mon cœur se noie le soprano,
Car la raison s’érige en pandore.
Merci beaucoup cher ami Mohamed Salah Ben Amor