Une femme m’habite,
Coud le temps
Et brode l’obscurité
Sans relâche
Avec les stress de la lumière.
Elle tresse les fils de la pluie
Pour saisir les nuées
Et fabrique les couronnes
Avec les fleurs sauvages.
Elle court dans les chemins jonchés d’épines
Sans se soucier de mes blessures sanglantes.
Une femme, chaque fois que je lui parle de mon Age,
Sourit
Et se met à sauter sur les vagues !
تتلبّسُني امرأةٌ :أمل هندي – دمشق. – سورية
تتلبّسُني امرأةٌ
تُدمنُ خياطةَ الوقتِ
وتطريزَ العتمةِ
ب(ستراساتِ) الضّوءْ
تجدلُ خيوطَ المطرِ
لتمسكَ بالغيمِ
وتصنعُ التّيجانَ من أزهارِ
البرّيّةِ
تركضُ في الدّروبِ الشّائكةِ
دونَ الاكتراثِ بجراحي
النّازفةِ
امرأةٌ…
كلّما أخبرتُها عن عمري
ابتسمتْ
وراحتْ تقفزُ فوقَ الموجِ