Le Socle de la déraison par : Mohammed Benfares – Tanger –Maroc

Mohammed Benfares

 

Dans un monde trouble

Réduit aux apparences

La plume, une bouffée d’air, 

Affranchit et éclaire, 

Mais les ténèbres têtues 

Résistent, inaccessibles !

Entre le noir et la lumière

Le gouffre est si profond !

La patience tente l’impossible

Face à des âmes mortes 

Excellant dans la bêtise.

Combien faut-il crier ?

Combien faut-il attendre ?

Les rêves s’effondrent

Et l’espérance s’effrite

Sur le socle de la déraison !

Mais les bourreaux perfides

Distribuent les grimaces 

Dans le luxe des galas

Et à travers les écrans !

Alors que les cons foncent

Les imbéciles ne manquent pas 

Ils applaudissent, l’air hébété !

 

 

3 commentaires

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    Merci professer Mohamed Salah Ben Amor . Merci aux membres du comité de lecture. Merci Culminances .

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    LES AMOUREUX

    Les amoureux sont libres
    Comme les oiseaux hors les cages
    Les amis partagent l’amitié

    Les amoureux sont sages
    Comme les poissons dans la mer
    Ils aiment sans faute

    Les amoureux vous accueillent
    Comme une terre tendre à fouler
    Ils sèment les graines de l’amour

    Les amoureux dialoguent
    Comme le vent embrasse
    Avec la langue de l’amour

    Les amoureux vous remercient
    Comme la joie enfantine
    Rit pour un rien qui fait joli

    Pierre Marcel Montmory

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    FLEUR VAGABONDE

    Et je me suis éloigné
    De mon pays pour imaginer
    Le tien plus loin au même coeur

    On construit une mosquée
    Dans un pays brûlé
    Qui sent les poubelles
    On bâtit des minarets
    Comme des tours de guet
    Pour repousser la mort
    Sur cette terre durcie
    Par les mâchoires claquantes
    Des charlatans d’Iblis
    Qui appellent au sang
    Et mangent les enfants

    Squelettes d’idiots
    Bourrés au pétrole
    Bordel de dieu
    Femme crucifiée
    Bites coupées
    Désir cupide
    Barbes pouilleuses
    Langues ordurières
    Le pays violé en son paradis

    Prophète abusé
    Dieu volé
    Humain détrôné
    Les armes
    De tous ennemis
    Aux milles drapeaux
    Complices de l’idée
    Cupides fornicateurs
    Mangeurs de dollars
    Soumis au banquier
    Actionnaires des meurtres
    À la mosquée de l’enfer

    Ô mes pays
    Ô mes amis
    Sur cette planète d’écueils
    Nos seules mains pour livre
    Où lire l’action prochaine
    Des tremblements de cœur
    Au pied des oliviers
    Les souffles coupés
    L’aile des oiseaux
    Le chant des chants
    Amplifie son murmure
    Comme une danse lointaine

    Marche vers l’horizon
    Où arrive le retour
    De tous les printemps
    Loin des mosquées truquées
    Et des états tricheurs
    L’exilé éternel
    Dieu passager
    Récolte ses promesses
    Dans sa tête noble
    Agitée de pensées

    Ce vagabond journalier
    Donne sa force
    À son seul cœur
    Intelligent charmeur
    Pour les muses du jour
    Pour les fées des nuits
    Voici ce compagnon
    Tendre et virile
    Qui offre l’hospitalité
    Aux dons de son esprit

    Les mains croisées sur la poitrine
    Il sourit d’avoir osé
    Être debout tout seul
    Pour avoir le monde
    À embrasser
    Pour avoir son esprit
    À allumer
    Quand le cœur chante
    Avec les étoiles

    Le pays où l’on vit
    S’appelle-t-il la Terre
    Ce joyau dans l’Univers
    Veux-tu déjà le quitter ?

    Pierre Marcel Montmory – trouveur

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