Deux nouveaux poèmes de Fatima Maaouia – poétesse tuniso-algérienne- Tunis 14 juin 2017 Fatima Maaouia La poésie La poésie Est chant de fleurs Rempli De cris Et de coups de gueule et de cœur Ou ne l’est pas. Elle bat ses mots ici bas Pour en tirer le Beau vers le haut Et, plus que … qui ce que soit Mener en bateau Et le poète qui se brûle les doigts Et l’oiseau, chant sur pattes Qui au risque de se brûler les ailes Fait son show avec zèle Juste pour saluer le soleil Lequel tout seul s’éclate La haut Pour que le jour soit beau. A l’ombre du parasol esseulé A l’ombre du parasol esseulé Un oiseau, Minuscule virgule Écrasée par la canicule S’est posé. Cela a suffi au bonheur Du parasol esseulé Qui ne peut voler Mais à la vue de l’oiseau au sol Jadis ailé Qu’il adulait Et qui aile pliée Ne peut plus voler. Le sang du lourd parasol Ne fit qu’un tour. Son cœur s’envole Penchant alors Sa blanche corolle Étoilée Sur l’oiseau éploré Quasi mort Non sans avoir auparavant Essuyé un pleur. Le lourd parasol esseulé Auquel le vent Arrache aux flancs Gémissements et sanglots Sourds S’est plié en quatre de toute sa fleur Pour consoler l’oiseau Aile en pleurs. 2017-06-14 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet