Tes silences par : Abdelaziz Benzid –Eulma (Sétif) – Algérie 5 mai 2017 Abdelaziz Benzid C’est les longs soirs d’hiver, Quand le silence est pesant Que je perçois le mieux Le murmure de ces mots Qui voltigent sur nos têtes Et te susurrent méchamment D’obscures pensées. Le soir à la tombée de la nuit Quand les vagues au loin Défient le paisible rivage Et le pêcheur fatigué et las Rentre trempé et bredouille Au crépuscule du soir, Laissant derrière une mer en furie, Je t’imagine dans ton royaume Peuplé de rêves et de fantômes, Tentant de remodeler ton monde A l’image de tes profonds désirs Tantôt faits de miel et d’eau de roses Et souvent aigres-doux. J’aurais voulu dans ma solitude Que ton silence soit un asile Où je trouve refuge rassurant A mes peines et mes douleurs, Et qu’au soir, à la nuit qui tombe La profondeur de ces moments Où ne nous disions pas grand chose Efface la mélancolie qui me tenaille Et fait tant mal à mon cœur. Tes perpétuels petits silences Sont pour moi une mer profonde Où se noient tous mes doutes Où s’échouent tant d’espoirs ; Et se perdent à jamais Les éphémères petites joies Et les tenaces souffrances. Je voudrais que tes silences Qui bourdonnent en moi Se taisent à jamais Et laissent mes cris intérieurs Étouffer mes tourments. 2017-05-05 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet