Comme si c’était hier par : Maissa Boutiche- Alger – Algérie 26 avril 2017 Maissa Boutiche Peu importe l’heure, le jour, la date et l’année Des souvenirs émergent. Quand je passe dans ton quartier Où mon pas et le tien ont résonné Pour moi, c’était hier. Peu importe le temps et la saison, c’était le bonheur Une brise s’amusait avec mes mèches rebelles, façonnait des rêves basanés qui se dessinaient sur notre teint hâlé… Sur la plage, l’amour de ce fût un temps Chantaient en nos rires, Les vagues caressaient nos corps qui se prélassaient , Qui sur la plage se doraient. Nos yeux se parlaient, peu importait la langue qu’ils employaient. L’amour nous berçait ; notre dialogue muet se comprenait. C’était un temps, hélas, qui s’en est allé Mais que mon cœur chante, n’a jamais oublié… Comme si c’était hier ! Peu importe l’heure, le jour, la date et l’année ! Ma bohème présente, narre aux criques deux ombres Qui se sont avec ardeur aimés. Debout rêveuse, combien de temps et d’années se sont écoulés ? Regardant les vagues, qui sur le sable déversaient Un amour d’escale qui m’enivrait… Je me sens si calme quand je vois ton ombre me survoler Et tes bras chauds me serrer. Tu déposas sur ma joue humide un furtif baiser D’une note d’un violon triste Tu me disais: – je dois partir, tu me vois bien désolé ?… Figée sur place, mon cri, ma voix, mon corps et mon pas Te réclamaient et je t’ai vu partir, t’éloigner, sans te retourner. Je n’avais que mes larmes, qui se sont libérées, qui me noyaient Elles te disaient : reste, ne me quitte pas ? Mais tu étais déjà loin. Ne me restait que l’écho de ton pas sur le sable humide D’un hier que le temps a aujourd’hui régénéré… C’est un jour, peu importe l’heure, la date et l’année Ma bohème hume ton parfum Qui, sur ma peau s’est à jamais, collé. 2017-04-26 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet