Le ciel était bleu par : Maissa Boutiche – Alger – Algérie

Boutiche Maissa

 

Elle se confesse à ses larmes et dit : 
– Tu peux me séquestrer de tout, 
Désorienter mon chemin, 
Confisquer ma liberté 
Que tu as, pardi, entre les mains,
Tu peux me forer de tous les bleus,
Déchirer mon cœur en deux, 
Me noyer dans tous les maux.
Je supporterai tout.
Je te ferai don, de mon foie,

De mes reins, 
De mes seins,
De mon corps
Et le privilège d’écrire avec une épée, sur ma peau.
Mais pas mes beaux yeux qui naviguent dans le ciel 
Et les notes de mon cœur qui montent les vagues de ma bleue.
Et tu ne peux dompter la passion qui régit mes ailes
Et la liberté que je retrouve dans les cieux. 
Ces ceux-là sont  à moi, m’appartiennent…

Aux privations, à l’absence, je me suis adaptée

Et la douleur de mes bleus est devenue sans fin, 
Les plaies du jour s’estompent la nuit…
Nous, l’amour et le temps
Qui nous échappe, qui ne nous attend …
Nous et la nuit et les flammes de tes yeux 
Qui me narrait Shahrazade et les mille nuits
Ou de tes lèvres, je m’enivrais 
Quand le monde plonge dans les rêves roses de la nuit …

Nous et la vie où ont germé cinq astres
Et une belle lune comme la rose de la pluie
Nos rêves étaient amants.
De leur communion, l’amour est devenu notre patrie. 
Une belle tribu est née.
L’amour Roi, en ce temps là, ne chômait plus.
Le ciel était bleu.
l’amour de ces saisons lointaines
Qui irriguait ma terre naguère, de tes yeux bleus…
Boutiche Maissa, Algérie, le 19/04/2017
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