Après ma mort, je te léguerai mon cadavre
Qui chaque fois que tu l’ensevelis et tu retournes chez toi
Tu le retrouves étendu sur le lit.
Je te léguerai ma voix
Qui chaque fois que tu la mets dans un coffre
Et tu l’y enfermes à clef
Elle te sort, du trou de la serrure , sa langue pour se moquer de toi.
Je te léguerai mes papiers
Qui chaque fois que tu les donnes en pâture au feu
Les rues s’embrasent d’incendies.
بعد موتي: شعر : نوال الغانم ، شاعرة عراقيّة مقيمة بأستراليا
بعد موتي أُورِثُكَ جثّتي
التي كلّما تدفُنُها وترجعُ إلى البيتِ
تجدُها ممدّدةً على السّريرِ
أُورِثُكَ صوتي
الذي كلّما وضعتَهُ في الصّندوقِ وقفلتَ عليه
يُخرجُ لكَ من ثقبِ القُفلِ لسانهَ هازئاً
أُورِثُكََ أوراقي التي كلّما أطعمتَها إلى النّارِ
تمتلئ الشّوارعُ بالحرائقِ