Les chevaux par : Mohamed Ammar Chaabnia – Metlaoui – Tunisie 9 janvier 2017 Mohamed Ammar Chaabnia Les chevaux qui entrent dans la mer Sont connus des baleines depuis l’époque de Noé Et les chevaux qui font leurs ablutions Avec de la chaleur dans un vaste bassin d’eau Avant que leurs jambes ne s’étirent Et qui se peignent les cils Avec la lumière étendue dans les yeux de l’azur, Ces chevaux qui excellent dans la nage entre le flux et le reflux Et dans l’étendue d’un bleu infini Sortiront tout à l’heure de l’eau pour se reposer Puis on leur donnera des graines, Ils se nourriront d’herbe Et se prélasseront dans une écurie réconfortante Pour que leur revienne le désir de compétition … Cependant… Ils s’affligeront, eux les chevaux de pur-sang Qui ne surclassent plus le vent Depuis qu’ils ont été déconcertés par les barrières S’étendant de la main de Tanger Jusqu’au bras de l’Irak الخيول: محمد عمار شعابنية – المتلوي – تونس الخيولُ التي تدخلُ البحرَ يعرفُها الحوتُ من عَهْدِ نوحْ والخيولُ التي تتوضّأُ بالدّفءِ في حَوْضِ ماءِ فسيحْ قبل أن تتَمطّطَ سِـيقانُـَها وتـُكـَحـَّلَ أجفانـُها بالضّياءِ المُمَدّدِ في أعْيـُنِ اللاّزَورْدْ وهي سبّاحةٌ بينَ جزْرٍ ومَدْ ومدى زُرقةٍ لا يحُدْ.. بعدَ حِينٍ ستخرجُ للبَرِّ كي تستريحْ ثمّ تُعْلَفُ حَبًّا وتقتاتُ عُشْبًا وتخلعُ أتعابَها في مُـرَاحٍ مُريحْ كي تُعاوِدَها رغْبةٌ للسّباقْ.. إنّما.. سوْف تحزنُ وهي الخيولُ العِتاقْ التي لم تًعُدْ تسبقُ الرّيحَ مُذْ أربكتْها الحواجزُ من كـَفِّ طنْجةَ حتّى ذِراعِ العِراقْ 2017-01-09 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet