Alourdie par :Zouhour Al Arbi – Tunis -Tunisie 9 décembre 2016 مثقلةٌ:شعر: زهور العربي – تونس مثقلةٌ بكَ بِهمْ بالقصيدةِ جمرةً في الكفِّ والبوحُ صرخةٌ تتأرجحُ ما بينَ مدٍّ وجزرٍ مثقلةٌ بأنايَ الغريبةِ بأوجاعِ هذا الوطنِ بورمِ العروبةِ ينخرُ منّي العظمَ وعروةُ الانتماءِ تضيقُ على الرّوحِ ،لا تنفصمً مثقلةٌ أنا بكَ ولا أيائلَ في الدّربِ تؤنسُ وحشتي ولا بحرَ يتّسعُ لأمواجِ الحنين ولا سرابَ يقدَحُ بين الضّلوعِ بريقَ الأمل مثقلةٌ أنا يا صاحبي فكيفَ الوصولُ ؟ كيف ستحملُني قدمايَ ؟ ثقيلٌ عليَّ كلُّ هذا الزّخمِ ثقيلٌ ثقيلٌ ينوءُ به الظّهرُ مهما صلُدَ ينوءُ به الظّهرُ مهما صلُدَ Zouhour Al Arbi Alourdie de toi, D’eux, Alourdie du poème comme un brandon à la main Tandis que l’aveu se balance tel un cri entre le flux et le reflux Alourdie de mon Moi étrange, Des douleurs de cette patrie, De la tumeur de l’arabité érodant mes os Tandis que l’anse de l’appartenance se rétrécit autour de l’âme sans se briser Je suis alourdie de toi Aucun daim n’est là sur mon chemin Pour me tirer de ma solitude avec sa présence chaleureuse Aucune mer pour contenir les vagues de la nostalgie Aucun mirage pour allumer l’éclat dans le tréfonds Je suis alourdie ô mon compagnon ! Comment pourrais-je arriver ? Comment mes pieds pourraient-ils me porter ? Qu’il est lourd cet élan ! Qu’il est lourd ! Qu’il est lourd ! Au point où le dos s’affaisse sous son poids Quelle que soit sa robustesse ! 2016-12-09 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet