Les enfants de la guerre n’ont aucun cheval par :Furat Esbir – poétesse syrienne- Nouvelle-Zélande 5 décembre 2015 Furat Esbir – poétesse syrienne- Nouvelle-Zélande Le soleil s’est absenté du dos de la ville Nous avons été témoins des brûlures qu’elle avait aux épaules. Son cœur est braise Ses rues sont devenues des boîtes de sardines Ö sel qui t’a appris la fonte ? Nous sommes assoiffés et nos lèvres se fissurent Pouvons-nous espérer un baiser Qui ferait revenir la Terre de sa rotation ? Ö lune suspendue ! Sème la lumière Car les enfants de la guerre n’ont aucun cheval Chaque jour je pleure pour que je ne vieillisse pas Je pleure depuis que je suis née Je me suis égarée de la route Je suis un oiseau ne ressemblant point aux autres oiseaux Voila l’hirondelle qui revient Et le pigeon voyageur aussi Puis-je mesurer la hanche de la Terre ? Combien de distances m’éloignent Et me brisent Pour que je ne revienne pas ? Ö Gazelle du musc Indique-moi où puis-je trouver ton parfum inné A la saveur de cette terre Je la pleure Cette terre qui s’est embrasée de guerres Furat Esbir– poétesse syrienne- Nouvelle-Zélande 2015-12-05 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet