Les enfants de la guerre n’ont aucun cheval par :Furat Esbir – poétesse syrienne- Nouvelle-Zélande

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Furat Esbir – poétesse syrienne- Nouvelle-Zélande

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Le soleil s’est absenté du dos de la ville
Nous avons été témoins des brûlures qu’elle avait aux épaules.
Son cœur est braise
Ses rues sont devenues des boîtes de sardines
Ö sel qui t’a appris la fonte ?
Nous sommes assoiffés et nos lèvres se fissurent
Pouvons-nous espérer un baiser
Qui ferait revenir la Terre de sa rotation ?
Ö lune suspendue ! Sème la lumière
Car les enfants de la guerre n’ont aucun cheval
Chaque jour je pleure pour que je ne vieillisse pas
Je pleure depuis que je suis née
Je me suis égarée de la route
Je suis un oiseau ne ressemblant point aux autres oiseaux
Voila l’hirondelle qui revient
Et le pigeon voyageur aussi
Puis-je mesurer la hanche de la Terre ?
Combien de distances m’éloignent
Et me brisent
Pour que je ne revienne pas ?
Ö Gazelle du musc
Indique-moi où puis-je trouver ton parfum inné
A la saveur de cette terre
Je la pleure
Cette terre qui s’est embrasée de guerres

 

 Furat Esbir– poétesse syrienne- Nouvelle-Zélande

5 commentaires

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    Dans les fissures amnésique de la conscience vagabonde,au millieu du chaos de ce monde turbulent,se trouve sous les sphères de jeunes lueurs,jeunes auréoles de mots, qu’apaisent silencieusement le coeur insensible,des bourreaux et soulagent les martyrs.

    Toujours dans l’extase d’un blog de mes frères,j’ai tiré de mon imagination ces epluchures de mots.

    Je vous félicite,mes confrères

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    Mohamed Salah Ben Amor

    Emil Steevenson
    facebook.com
    emilsteebenson@g.mail.com

    في شقوق الذاكرة المفقودة للوعي التائه وسط فوضى هذا العالم الصاخب، يوجد وراء الكور أضواء خافتة جديدة وهالات من الكلمات جديدة تهدئ من غلواء قلوب الجلادين الفاقدة للإحساس وتداوي الشهداء.
    لقد استمددت من خيالي هذه القشور اللفظية وأنا في قمة الانتشاء بموقع لبعض أخوتي.
    أهنئكم أيها الزملاء

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    Mohamed Salah Ben Amor

    Ginama Saidani Les enfants de la guerre sont des oiseaux blessés que le temps n’arrive jamais à guérir ! Un beau poème triste qui décrit bien la souffrance de ces petits êtres innocents et perdus dans ce monde de violence assidue !

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    Mohamed Salah Ben Amor

    Quel est ce mot ?

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