L’obscur : un poème de Lydia Chabert-Dalix – poétesse française 30 juillet 2015 Lydia Chabert-Dalix Au fond du gouffre je n’y vois goutte La pente est douce, l’espoir dégouline Des aspérités brisent, ça et là, quelques doutes. Au-dessus de l’obscur, demeurent des dolines. Sur lesquelles s’écorche le cœur des merles écrasés Imprudents étourdis qui traversent nos goudrons ! Rouge flaque et plume noire sur les routes. Pulvérisés. Je fais corps avec la caverne, deviens stalactite long et rond. Petit Patapon survit sur les ailes d’un héron Ne plus jamais bouger. Épuisée. Ma chanson s’est éteinte, chandelle muette. Lydia Chabert-Dalix 2015-07-30 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet